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Jan

AFNOR

Table des matières

Le groupe AFNOR en bref

Qu’est-ce que la RSE

RSE : partageons un même langage

Mode d’emploi pour s’engager dans la RSE

BIEN CADRER UNE DÉMARCHE RSE

VISER LES ODD ET CONSTRUIRE SON REPORTING RSE

MONTER EN COMPÉTENCES SUR LES MÉTIERS DE LA RSE

ASSOCIER RSE ET QVT DANS L’ENTREPRISE

QVT, RSE : COMMENT DÉVELOPPER L’ENGAGEMENT DES ÉQUIPES ?

OUTILLER SA POLITIQUE ACHATS ET ÉVÉNEMENTS RESPONSABLES

DÉVELOPPER UNE POLITIQUE D’ÉVÉNEMENTS RESPONSABLES

QUEL OUTIL POUR CERTIFIER SA DÉMARCHE D’ÉVÉNEMENTS RESPONSABLES ?

 

Le groupe AFNOR en bref

Groupe associatif d’envergure internationale, implanté en France dans 14 villes, le groupe AFNOR conçoit et déploie des solutions fondées sur les normes volontaires, ces documents consensuels élaborés par et pour les acteurs des marchés, au service du développement économique et de l’innovation.

Le groupe AFNOR accompagne depuis plus de dix ans les organisations sur le terrain de la responsabilité sociétale. Plusieurs milliers de TPE et PME se sont appropriées la norme volontaire internationale ISO 26000 dans leurs filières et leurs territoires et plus de 200 sont aujourd’hui labellisées Engagé RSE.

En tant que fournisseur de solutions de veille professionnelle, de formation, de benchmark, de certification et d’évaluation, le groupe évolue également dans le domaine concurrentiel dans plus de 100 pays. Avec 1 250 collaborateurs dans le monde et un portefeuille de 77 000 clients, le groupe AFNOR se positionne comme un vecteur de confiance pour les acteurs publics et les organisations en général. La direction générale du groupe AFNOR est assurée par Olivier Peyrat.

www.afnor.org

Qu’est-ce que la RSE

C’est au début des années 2000 qu’ont été formulées les premières définitions de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Le 18 juillet 2001, dans son Livre Vert, la Commission européenne définissait la RSE comme « l’intégration volontaire des préoccupations sociales et environnementales des entreprises à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes ».

L’activité et les décisions des entreprises ont en effet des conséquences significatives sur la société et l’environnement, qui se déploient quotidiennement et géographiquement vis-à-vis d’un grand nombre d’acteurs. L’influence des entreprises s’exerce non seulement à l’égard de ce que l’on appelle leurs parties prenantes directes (salariés, syndicats, actionnaires, fournisseurs, clients) mais aussi des autres parties prenantes représentant la société dans son ensemble (associations, médias, riverains, consommateurs…). Le changement climatique, la biodiversité, l’accès à l’eau, les droits de l’homme, la diversité et l’égalité professionnelle, la santé, la sécurité et le bien-être au travail, le respect du consommateur, le dialogue social, la transparence et le devoir de rendre compte aux parties prenantes… sont des thèmes qui sont mis en jeu dans leurs activités de tous les jours.

Le modèle actuel a certes beaucoup apporté à l’humanité, mais force est de constater qu’il est à réaménager profondément pour prendre en compte les objectifs de développement durable. C’est précisément ce que la RSE demande aux entreprises : prendre en compte ces nouveaux paramètres et contribuer, par leurs actions, à fonder un nouveau modèle de développement.

Les entreprises n’ont pas d’autre choix que celui-là, mais elles ne doivent pas le considérer comme une sanction, comme une demande de résoudre les problèmes des autres à leur place. Car la RSE doit s’exercer aussi et surtout au bénéfice de l’entreprise, qui va retirer un avantage du fait d’investir dans le capital humain, l’environnement et les relations avec les parties prenantes.

RSE : partageons un même langage

La pandémie de Covid-19 a accéléré le mouvement : jamais les consommateurs, les salariés et les investisseurs ne se sont autant intéressés au rôle sociétal des entreprises.

Des initiatives voient le jour à l’échelle européenne pour adopter une stratégie continentale forte face à la position des États-Unis. À l’image des Objectifs Développement Durable (ODD) de l’ONU, la norme volontaire ISO 26000 épouse la vision européenne de la RSE.

Hier imaginées pour harmoniser des spécifications de produits et structurer les filières électriques ou mécaniques, les normes volontaires apportent aujourd’hui des repères sur un ensemble très large de sujets socio-économiques : origine géographique des produits, aménagement durable des territoires, économie circulaire, préservation de la biodiversité…  Curieux objet que la norme volontaire, assimilée à tort à la contrainte réglementaire, mais tellement utile !

 

Comment comptabiliser et comparer les émissions de gaz à effet de serre d’une entreprise, d’une collectivité, d’une institution, sans protocoles communs ? Comment réduire notre impact carbone sans s’accorder sur la pertinence de la « neutralité carbone » ? Est-il possible de préserver la biodiversité si une vision partagée de la question n’est pas définie à l’échelle internationale ?

 

Une norme volontaire recueille et structure de bonnes pratiques, propose un cadre pour agir, des méthodologies qui font référence, un langage commun. Saluons ici toutes celles et ceux qui acceptent de faire vivre la culture du consensus, en partageant leur expertise dans des commissions de normalisation. Ils sont ainsi près de 19 000 chaque année à coécrire, avec le concours d’AFNOR, les normes volontaires qui seront utilisées demain par la collectivité. Ces normes ont vocation à refléter les usages, tout en constituent un outil de dialogue et d’intelligence économique de premier plan, puisque 90 % des normes volontaires sont élaborées à l’échelle européenne ou internationale.

 

Agir bien et le dire ne suffit plus. Comme l’actualité le montre depuis une décennie, une autodéclaration sera toujours moins fiable que l’avis d’un tiers indépendant et crédible. Bien des filières ont anticipé ces enjeux : c’est le cas du BTP et de l’agroalimentaire. Si toutes les entreprises de ces secteurs ne sont pas (encore !) exemplaires en la matière, certaines jouent le rôle de locomotives, comme en témoigne leur participation à l’expérimentation de labels sectoriels de responsabilité sociétale d’entreprises, portée par la Plateforme RSE. Défini par la norme internationale ISO 26000 il y a maintenant dix ans, le concept de responsabilité sociétale des organisations / des entreprises (RSO/RSE) se concrétise chaque jour un peu plus, comme en témoigne l’usage désormais répandu du terme « parties prenantes », auparavant délaissé.

 

Le groupe AFNOR a aujourd’hui l’ambition d’amplifier la mutation de la société et de faire des démarches RSE des leviers puissants de performance, avec un véritable retour sur investissement à court, moyen et long terme pour les entreprises engagées. Les résultats mentionnés par les titulaires du label Engagé RSE (basé sur l’ISO 26000 notamment) signalent les bénéfices suivants :

  • 98 % ont vu leur image s’améliorer auprès de leurs clients, fournisseurs et partenaires ;
  • 93 % ont identifié des pistes d’amélioration ;
  • 88 % ont réduit leurs consommations énergétiques ou en eau ;
  • 78 % améliorent les conditions de travail ;
  • 63 % améliorent leur compétitivité ;
  • 53 % ont accédé à de nouveaux marchés.

Consulter l’étude BVA d’octobre 2019 menée auprès de 408 organisations engagées en responsabilité sociétale : elle signale que plus les entreprises s’engagent dans le temps, plus les résultats obtenus sont démultipliés https://www.afnor.org/actualites/etude-rse-bva/

 

Mode d’emploi pour s’engager dans la RSE

https://www.afnor.org/responsabilite-societale/

BIEN CADRER UNE DÉMARCHE RSE

En entreprise, une démarche de RS ne s’arrête pas à la définition d’une stratégie. Il faut la décliner en actions concrètes et en suivre les effets. Pour cela, les normes volontaires sont les documents les plus légitimes : ils proposent des lignes directrices et une méthodologie éprouvées et validée collectivement. C’est le cas de la norme volontaire ISO 26000.

 

QU’EST-CE QUE LA NORME ISO 26000 ?

 

La norme ISO 26000 émane de la demande des consommateurs qui ont saisi formellement l’ISO, début 2005, pour disposer de repères partagés au niveau international quant à la définition de la responsabilité sociétale. Le but de l’ISO 26000 est donc d’apporter une acception commune et partagée de la responsabilité sociétale qui peut être définie comme « la responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et sur l’environnement ».

Il ne s’agit pas de faire porter la responsabilité des problèmes du monde sur une organisation, mais bien de permettre à celle-ci d’assumer les conséquences de ses décisions et de ses activités sur la société et l’environnement. Le fait d’assumer cette responsabilité se traduit par un comportement transparent et éthique qui vise à contribuer au développement durable.

Enfin, la responsabilité sociétale est un comportement qui doit se décliner dans les orientations stratégiques, managériales et opérationnelles d’une organisation, c’est-à-dire dans ses pratiques quotidiennes et dans ses relations avec ses clients et ses sous-traitants, dans une logique d’ouverture et de dialogue avec les parties concernées. Ainsi, la définition de la responsabilité sociétale selon l’ISO 26000 réalise une synthèse des différentes visions qui étaient représentées dans la négociation : la vision éthique, plutôt portée par les Américains, le lien avec le développement durable défendu par les Français ainsi que le dialogue avec les parties prenantes promu par les Anglais.

Les entreprises peuvent s’appuyer sur l’ISO 26000 pour construire et structurer leur démarche RSE et en rendre compte. Elles y trouveront les thèmes incontournables, les pistes de réflexions, les questionnements qui leur permettront d’appréhender leur responsabilité et définir leur stratégie dans ce domaine.

La gouvernance de l’organisation, qui est cœur de la responsabilité sociétale, porte les valeurs et principes de la responsabilité :

  • La redevabilité – accountability
  • La transparence
  • le comportement éthique ;
  • la reconnaissance des intérêts des parties prenantes ;
  • le respect de la loi ;
  • la prise en compte des normes internationales de comportement ;
  • le respect des droits de l’homme.

La norme définit ensuite sept questions centrales sur lesquelles doivent porter les engagements des entreprises.

  • Gouvernance de l’organisation.
  • Droits de l’homme.
  • Relations et conditions de travail.
  • Loyauté des pratiques.
  • Questions relatives aux consommateurs.
  • Communautés et développement local.

Ces questions centrales traitent des impacts économiques, sociaux et environnementaux les plus probables auxquels sont confrontées les organisations.

En traduisant ces principes de manière opérationnelle, la gouvernance de l’organisation vise à les appliquer à l’ensemble des domaines d’action et des questions centrales. Enfin, en termes de contenu, l’ISO 26000 est également porteuse de progrès. Elle porte non seulement une approche très dynamique du périmètre de responsabilité. En s’appuyant sur le concept de sphère d’influence, elle vise à lutter contre l’externalisation de la responsabilité, en invitant les organisations à prendre en compte les impacts indirects de leurs décisions et activités, sur les sous-traitants voir l’ensemble de la chaîne de valeur.

Enfin, l’ISO 26000 consacre l’importance du dialogue avec ses parties prenantes. Elle fournit des repères et des recommandations pour identifier ses parties prenantes et évaluer la pertinence, la légitimité et la compatibilité des intérêts portés par ces parties prenantes. La vision portée par l’ISO 26000 vise à créer des opportunités de dialogue avec les parties prenantes afin que les organisations bénéficient de nouvelles perspectives et de points de vue éclairant leurs décisions. Il ne s’agit pas pour les organisations de s’aligner sur les demandes des parties prenantes mais de les connaître et de les prendre en considération.

Pourquoi la notion de certification n’a-t-elle pas été retenue ?

Les démarches des organisations en matière de responsabilité sociétale, et notamment des entreprises, nécessitent d’être reconnues par leurs parties prenantes. Ces initiatives doivent pouvoir susciter la confiance et la reconnaissance de la part des autorités, des clients et des consommateurs, des fournisseurs et partenaires, des associations, des citoyens… Et ceci, au-delà des auto-proclamations et des ralliements insincères (greenwashing), pratiques d’une part souvent non satisfaisantes quant à l’enjeu, et qui participent d’autre part de la défiance et des critiques formulées par certaines parties prenantes.

Par ailleurs, le développement durable nécessite un progrès, des adaptations et des efforts constants notamment fondés sur le dialogue avec les parties prenantes, la veille et l’innovation. La prise en compte de la responsabilité sociétale par les entreprises ne peut donc faire appel à un jugement binaire : «une entreprise est responsable » ou «ne l’est pas ».

Le niveau de maturité, évalué dans un contexte donné, pour faire reconnaître les efforts de l’entreprise tout en suscitant une dynamique de progrès, peut donc apparaître comme une solution alternative pertinente en termes éthiques autant qu’en termes techniques.

Il semble ainsi préférable d’apprécier dans quelle mesure une organisation s’approprie sa responsabilité sociétale et quelle est sa capacité à l’exercer de mieux en mieux dans le temps, plutôt que de décréter qu’elle est à un moment donné, ou pas, responsable. Et c’est notamment pour ces raisons que l’ISO 26000, norme internationale de lignes directrices, est non certifiable en tant que telle.

La norme volontaire ISO 26000 est l’unique norme internationale dédiée à la responsabilité sociétale des organisations. Elle donne des lignes directrices pour adopter un comportement qui soit socialement responsable et respectueux de l’environnement.

 

Cela offre un cadre à tout type d’organisation (grandes entreprises, petites entreprises, collectivités, ONG, syndicats, etc.), quel que soit son secteur d’activité. Grâce à ce cadre, les organisations adoptent des comportements transparents et éthiques, ayant pour but de :

  • Contribuer au développement durable, y compris à la santé et au bien-être de la société
  • Prendre en compte les attentes des parties prenantes
  • Respecter les lois en vigueur

 

COMMENT CADRER SA DÉMARCHE DE RSE GRÂCE À L’ISO 26000 ?

 

La norme ISO 26000 décrit deux pratiques de responsabilité sociale des entreprises, qui contribuent au cadrage de toute démarche RSE :

  • l’identification des impacts des décisions et des activités de l’organisation au regard des questions centrales de l’ISO 26000 ;
  • l’identification et le dialogue avec les parties prenantes.

 

Elle invite chaque organisation à cadrer sa démarche de responsabilité autour de 7 questions centrales, pour identifier des domaines d’action cohérents et rien oublier en chemin : la gouvernance de l’organisation, les droits humains, les relations et conditions de travail, l’environnement, les loyautés des pratiques, les questions relatives aux consommateurs, les communautés et le développement local.

 

Plus que jamais, la crise sanitaire, économique et sociale du COVID-19 traversée en 2020 prouve l’importance de cadrer efficacement sa démarche RSE en entreprise.

 

SE FORME À L’ISO 26000

FAIRE SON DIAGNOSTIC DE RSE

COMMENT ÉVALUER UNE DÉMARCHE RSE ?

 

Une fois initiée, la stratégie de responsabilité sociétale doit être suivie, à travers un rapport extra-financier (reporting RSE). Ce rapport de RSE sert à mesurer, suivre et communiquer les résultats de vos actions. Le suivi d’une démarche RSE se complète généralement d’une évaluation. Vous pouvez ainsi :

 

  • Procéder à une auto-évaluation, gratuitement et directement en ligne, comme le Diag RSE online AFNOR Certification. Vous passez en revue 20 critères fondamentaux en RSE, selon l’ISO 26000. Un contrôle à distance par un évaluateur est possible et aboutit à la délivrance d’une attestation uniquement pour les organisations s’engageant à aller au label Engagé RSE sous un an. C’est une première étape.

 

  • Favoriser une évaluation sur site, avec un expert RSE, qui évaluera l’intégration des bonnes pratiques de la norme ISO 26000 au sein de votre stratégie. Grâce à cette démarche volontaire, vous pourrez obtenir le label Engagé RSEet valoriser votre exemplarité.

 

Vidéo sur le label Engagé RSE

https://youtu.be/HmdZQm5EoLA

 

VISER LES ODD ET CONSTRUIRE SON REPORTING RSE

 

Mettre en place une démarche de RSE est une manière très opérationnelle de contribuer aux objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU.

 

En 2015, 17 objectifs de développement durable (ODD) ont été définis et adoptés par l’ONU. Ces 17 priorités en faveur d’un développement économique et social plus respectueux des populations et de la planète sont à atteindre avant 2030.

Intégrés dans l’Agenda 2030, les ODD définissent la marche à suivre pour assurer un avenir plus durable, en ne laissant personne de côté.

 

https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/news/communications-material/

 

QUELLES ACTIONS DE RSE ENTREPRENDRE POUR ATTEINDRE LES ODD ?

États, citoyens, collectivités territoriales, entreprises, ONG… Les ODD concernent tous les corps économiques et sociaux. Pour y contribuer, de nombreuses entreprises intègrent les objectifs de développement durable dans leur démarche de RSE. Les ODD deviennent des repères, pour définir et structurer la stratégie.

 

L’entreprise peut agir sur :

  • La transformation du fonctionnement interne : une entreprise qui revoit sa politique d’égalité des chances entre les femmes et les hommes contribue à l’atteinte de l’objectif n° 10 “Inégalités réduites”.
  • L’innovation des produits ou services : en développant des nouveaux produits qui consomment moins d’énergie ou en misant sur des modes de production qui rejettent moins de gaz à effet de serre, les entreprises contribuent à l’ODD n° 12 “Consommation et production durables”.
  • La relation avec les parties prenantes : votre entreprise est portée sur l’humanitaire ? Elle peut contribuer à l’ODD n°8 lié sur le travail décent en ne collaborant qu’avec des partenaires et fournisseurs qui respectent les droits humains et la sécurité au travail.

 

Au-delà des stratégies sur le long terme alignées avec les ODD, certains événements peuvent révéler des urgences sur lesquelles travailler avec réactivité.

 

Prenons la pandémie du COVID-19 : cette crise économique et sociale mondiale doit amener les entreprises à repenser leur façon de contribuer aux objectifs de développement durable. Les pratiques de RSE doivent s’adapter : comment limiter les impacts en cours ou à venir sur la production responsable, la croissance durable, la santé et le bien-être des collaborateurs… ? Aligner ses actions RSE sur les ODD est plus que jamais une nécessité. Aligner ses actions RSE sur les ODD est plus que jamais une nécessité. Soyez-en définitivement convaincu en téléchargeant notre livre blanc « Label Engagé RSE : comment une démarche RSE permet-elle de contribuer aux ODD »

 

SE FORMER À L’ISO 26000pour contribuer aux ODD

AUTO-ÉVALUERsa contribution aux ODD

COMMENT CONSTRUIRE UN REPORTING RSE QUI CONTRIBUE AUX ODD ?

Le reporting extra-financier ou reporting RSE est un document qui structure la démarche RSE, en présentant les actions responsables menées et les résultats. Il s’agit de rendre compte. Le but est simple : améliorer la transparence sur les activités et pratiques de l’entreprise.

 

Publié périodiquement (tous les ans en général), il est :

  • Obligatoire pour les grandes entreprises de plus de 500 employés ayant un chiffre d’affaire supérieur à 40 millions d’euros pour les sociétés cotées, ou supérieur à 100 millions d’euros pour celles non cotées.
  • Conseillé pour toutes les autres entreprises, pour valoriser leurs engagements, communiquer des résultats concrets et impliquer l’ensemble des parties prenantes.

 

Pour construire un reporting RSE conforme et en phase avec les ODD, il est essentiel de s’appuyer sur des outils extra-financiers de référence. Ces derniers définissent un cadre pour évaluer la démarche RSE mise en place, comme la Global Reporting Initiative (GRI) et la norme volontaire ISO 26000.

 

SE FORMERau reporting extra-financier

 

MONTER EN COMPÉTENCES SUR LES MÉTIERS DE LA RSE

 

Les métiers liés à la RSE et au développement durable sont de plus en plus représentés dans l’entreprise. Qu’ils aient une connotation verte ou pas (avec des libellés proches du management environnemental), qu’ils très opérationnels ou au contraire stratégiques, tous les niveaux hiérarchiques sont concernés. Chargé de mission RSE, responsable développement durable, responsable RSE, chef de projet environnement… Les appellations sont nombreuses.

 

Pendant que certains métiers évoluent, d’autres se créent. Par volonté d’être plus durable ou par nécessité de faire face aux crises sanitaires et économiques comme le COVID-19, par exemple.

 

Dans les deux cas, les compétences en RSE ne s’improvisent pas : votre entreprise doit miser sur la formation des équipes, en leur permettant de suivre une formation pour monter en compétences sur les thématiques sociétales et environnementales.

 

Les entreprises les mieux préparées aux risques imprévus sont celles qui partagent une culture d’entreprise responsable, cadrée en interne par des acteurs du changement formés et compétents.

CONSULTERles fiches métiers de la RSE

ASSOCIER RSE ET QVT DANS L’ENTREPRISE

Choisir un métier avec du sens et développer des compétences en matière de responsabilité sociétale : face aux enjeux actuels, il est urgent de se former au développement durable et à la RSE.

QU’EST-CE QUE LA QVT ?

Une organisation responsable n’est pas qu’une entreprise qui place le respect de l’environnement ou l’égalité sociale au cœur de ses préoccupations. La qualité de vie au travail (QVT) et le bien-être des salariés sont aussi au centre des démarches de RSE.

Une entreprise responsable et performante, c’est une entreprise qui garantit et respecte le bien-être individuel et collectif de ses collaborateurs et collaboratrices.

L’ANI (Accord National Interprofessionnel) définit la Qualité de Vie au Travail (QVT) comme “un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, les conditions de travail, le sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation du travail effectué. »

La QVT fait référence aux conditions et caractéristiques du travail en entreprise. En les optimisant, l’organisation contribue à la motivation des collaborateurs, la performance de l’entreprise et la satisfaction générale.

 

DEVENIRChef de projet QVT

QUELS SONT LES RISQUES PSYCHOSOCIAUX EN CAS DE NON-RESPECT DE LA QVT ?

Une démarche QVT inexistante ou superficielle décuple les risques psychosociaux pour les travailleurs. Si les conditions de travail ou la gestion des ressources humaines ne sont pas optimisées en continu, des troubles irréversibles peuvent atteindre les collaborateurs d’une entreprise : on parle alors de RPS. Ces risques psychosociaux (RPS) peuvent atteindre la santé physique, mentale ou sociale des travailleurs.

Parmi les RPS les plus fréquents en entreprise, on retrouve le stress au travail, la fatigue, les troubles de la concentration… Les actions comme l’évaluation, l’élimination et la prévention des RPS sont essentielles pour développer une démarche de Qualité de Vie au Travail (QVT) pérenne et efficace. Retrouvez toutes les solutions du groupe AFNOR en matière de santé et sécurité au travail, autour de l’ISO 45001, dans notre dossier dédié.

 

COMMENT ASSOCIER RSE ET QVT EN ENTREPRISE ?

La QVT et la RSE sont liées par un socle commun : le respect de l’humain. Une démarche QVT efficace vient renforcer une stratégie de responsabilité sociétale. A l’inverse, en mettant en place des pratiques RSE concrètes, l’entreprise contribue à une meilleure qualité de vie au travail.

 

Prenons l’exemple de la crise sanitaire et économique du COVID-19 : une entreprise qui mise sur la flexibilité au travail dans ses pratiques de RSE n’a pas de mal à favoriser le télétravail lorsqu’il est nécessaire. Même en période de confinement, une entreprise peut participer au maintien de la QVT.

 

Permettre le travail à distance, c’est réduire le stress et les risques psychosociaux liés aux déplacements et à l’exposition d’un virus. C’est également réaliser que l’entreprise peut participer à la réduction des émissions de CO2 en désengorgeant les routes et les transports publics. Dans cette situation, RSE et QVT sont alignées !

 

La RSE est déjà une de vos priorités en entreprise ? Il est temps de compléter votre expertise en montant en compétences sur des sujets complémentaires, comme la QVT.

 

DÉCOUVRIR LA CERTIFICATION DE COMPÉTENCES »chef de projet QVT »

QVT, RSE : COMMENT DÉVELOPPER L’ENGAGEMENT DES ÉQUIPES ?

La motivation et l’implication des collaborateurs sont déterminantes dans la réussite d’une organisation. Fonction RH, comité social environnemental et bien évidemment (top) management sont mobilisés sur ces enjeux, parfois par le prisme de politiques de QVT ou des démarches de responsabilité sociétale.

Pour engager des actions efficaces, les organisations doivent au préalable questionner le ressenti des collaborateurs, notamment sur le rôle qu’ils jouent ou celui qu’ils veulent jouer. Plus qu’un baromètre social ou une enquête QVT, il est recommandé d’avoir une approche multidimensionnelle de l’activité du collaborateur et de sa vision, pour agir au plus juste sur les composantes de son engagement. Le dispositif AFNOR Impulse répond à ces besoins.

Perception des collaborateurs à l’égard de leurs compétences, expérience relationnelle avec les collègues et leur manager, attentes vis-à-vis de l’employeur sur les piliers environnementaux et sociaux, compréhension de la stratégie déployée… Autant d’éléments qui permettent de mener une analyse utile pour ensuite agir de manière constructive.

DÉCOUVRIRle dispositif AFNOR Impulse

OUTILLER SA POLITIQUE ACHATS ET ÉVÉNEMENTS RESPONSABLES

Partie intégrante d’une politique de RSE, une politique d’achats ou d’événements responsables réussie est une politique structurée et pilotée avec attention.

Les achats de biens, services et prestations intellectuelles peuvent représenter jusqu’à 50 % du chiffre d’affaires d’une entreprise. La fonction Achats a donc un rôle important à jouer : déployer une stratégie d’achats responsables, gérer quotidiennement les relations fournisseurs… Pour cela, chaque entreprise peut s’appuyer sur des règles communes, en suivant la norme volontaire ISO 20400.

En définissant les grandes lignes directrices des achats responsables, l’ISO 20400 propose un process harmonisé pour mettre en place une stratégie et des actions efficaces et durables. Grâce à cet outil, toutes les entreprises peuvent appliquer les principes de la RSE à leurs processus d’achats et sur toute leur chaîne d’approvisionnement !

SE FORMERà l’ISO 20400 relative aux achats responsables

QUELS OUTILS POUR MESURER, PILOTER ET VALORISER SES ENGAGEMENTS ACHATS ?

Une fois la stratégie achats responsables mise en place, d’autres outils peuvent être utiles à la fonction achats. Vous êtes acheteur ou responsable des achats ? L’outil Indiko Achats Responsables est fait pour vous. Cette solution en ligne permet de mesurer, piloter et améliorer votre démarche d’achats responsables. En moins de 30 minutes et en répondant à un questionnaire, votre entreprise peut évaluer ses performances et se comparer aux acteurs du marché.

FAIRE LE TESTIndiko Achats responsables

L’ObsAR, une association loi 1901 créée en 2010 par des professionnels soucieux de diffuser les bonnes pratiques en matière d’achats responsables, a créé un label le Label Relations fournisseurs et achats responsables. Il distingue les entreprises ou entités publiques françaises ayant fait la preuve de relations durables et équilibrées avec leurs fournisseurs. Ce label s’inscrit dans le prolongement de la démarche engagée depuis 2010 par le Médiateur des entreprises et le CNA, au travers de la création de la Charte Relations fournisseurs responsables, qui compte aujourd’hui plus de 2 000 signataires.

DÉCOUVRIRle label Relations Fournisseurs et Achats Responsables

DÉVELOPPER UNE POLITIQUE D’ÉVÉNEMENTS RESPONSABLES

Suivant sa nature, un événement de 5 000 personnes peut générer jusqu’à 2,5 tonnes de déchets et demander jusqu’à 1 000 kWh d’énergie électrique ! Les impacts, qu’ils soient économiques, environnementaux ou sociaux, peuvent être optimisés dans l’événementiel.

La norme volontaire ISO 20121 propose un cadre pour les « systèmes de management responsables appliqués à l’activité événementielle ». Pour savoir comment déployer une politique d’événements responsables, sans rien laisser de côté, toutes les entreprises peuvent suivre volontairement les lignes directrices de la norme ISO 20121.

J’ACHÈTEla norme ISO 20 121

QUEL OUTIL POUR CERTIFIER SA DÉMARCHE D’ÉVÉNEMENTS RESPONSABLES ?

La norme ISO 20121 est une norme certifiable. Toute organisation qui l’applique à la lettre peut donc prétendre à la certification ISO 20121, et ainsi faire reconnaître ses bonnes pratiques et son engagement. Cet outil est ouvert à tous les types d’événements, petits ou grands, réguliers ou ponctuels : événements sportifs, expositions, séminaires

Pour obtenir la certification ISO 20121, un auditeur vient vérifier dans quelle mesure vous vous êtes conformé aux critères de la norme, avec un engagement d’amélioration continue.

JE FAIS CERTIFIERmes événements responsables avec l’ISO 20 121

JE FAIS CERTIFIERmes événements label Egalité Grand Evenement femmes-hommes