Le constat alarmant du réchauffement global et l’ensemble des enjeux qui l’accompagnent – environnementaux, climatiques, sanitaires, sociaux, économiques et géopolitiques – implique plus que jamais les entreprises, amenées à transformer profondément leurs modèles de production. A ce titre, l’ensemble des groupes du CAC40 est par exemple désormais soumis au référentiel TCFD, qui prévoit l’intégration du risque climatique dans leurs rapports financiers.
La RSE contribue à cette transition environnementale, en invitant les entreprises à anticiper les risques pouvant résulter de leurs activités, à adopter les mesures nécessaires pour les éviter ou les réparer, et à promouvoir des solutions et pratiques durables, vers des objectifs de développement respectueux de la planète et soucieux de la préservation de ses ressources. La norme ISO 26000 définit plusieurs axes de travail sur lesquels les entreprises peuvent agir :
- Prévention de la pollution.
- Utilisation durable des ressources.
- Atténuation des changements climatiques et adaptation.
- Protection de l’environnement, biodiversité et réhabilitation des habitats naturels.
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Limiter l’impact environnemental des activités en réduisant la consommation en énergie, en valorisant davantage les déchets, en préservant les ressources et en cherchant à diminuer l’empreinte carbone
La contribution des entreprises au pilier environnemental de la RSE peut prendre la forme de mesures de réduction de leur consommation énergétique ; de transition vers une économie décarbonée (bilan carbone et limitation des émissions de GES) ; d’économie de consommation des ressources primaires telles que l’eau ; de lutte contre la pollution par la gestion et la valorisation des déchets ; ou encore de démarches d’écoconception et de mise en place de circuits d’économie circulaire.
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Management environnemental
Un système de management environnemental (certifié par la norme ISO 14001) peut également permettre aux entreprises de s’assurer de la promotion et de l’application de bonnes pratiques par l’ensemble de leurs parties prenantes, via la définition, la planification, la mise en œuvre et le contrôle de leur propre politique environnementale.
Mutuellement bénéfiques, ces engagements environnementaux permettent aux entreprises de réduire leurs coûts de fonctionnement par une meilleure rationalisation de leurs ressources, d’augmenter leur résilience, de s’inscrire dans une dynamique de responsabilité collective positive pour leur image, d’accéder à de nouveaux marchés (notamment lors des appels d’offres des marchés publics), et de faciliter leur accès aux investissements.
LObservatoire_De-Gaulle-Fleurance-Associés_2020