Développement des territoires

À la fois espaces géographiques, entités structurées par des règles collectives, et univers sociaux, les territoires forment des écosystèmes au sein desquels les entreprises sont des actrices de développement clés.

En plaçant la RSE au cœur de leurs activités et en engageant une politique de dialogue et coopération avec les partenaires locaux – collectivités et institutions publiques, tissu d’entreprises locales, syndicats, associations, citoyens –, elles s’inscrivent dans une démarche de développement économique, environnemental et social durable, favorisant la cohésion et l’attractivité territoriale. Référentiel majeur en matière de RSE, la norme internationale ISO 26000définit le domaine d’action et les attentes associées à l’ancrage territorial des entreprises, parmi lesquels la consultation de groupes représentatifs de la communauté́ pour déterminer les priorités d’investissement social et d’activités de développement ; la consultation et l’accompagnement des communautés indigènes et locales concernant les termes et conditions de développement qui les affectent ; l’entretien de relations transparentes avec les pouvoirs publics locaux ; la contribution à la formation d’une politique et à l’évaluation de programmes de développement ; ou encore leur présence au sein d’associations locales.

Les entreprises investies dans ce travail proactif se pérennisent sur leur territoire d’implantation, en instaurant une dynamique de confiance avec les communautés, et parce que la bonne connaissance de leur milieu les rend plus à même d’anticiper les demandes et risques du marché local.

 

  • Cultiver d’étroites relations avec les partenaires locaux dans chacune des implantations nationales et internationales

De fortes interactions et interdépendances naissent entre les entreprises et leurs territoires d’implantation. Pour un développement durable de ces derniers, l’entretien de relations étroites avec les partenaires locaux est un élément indispensable de toute démarche RSE. La norme ISO 26000 invite ainsi les entreprises à comprendre les relations et interactions existentes entre les différents acteurs de leur territoire d’implantation afin de construire des stratégies de développement :

  • Intégrant l’ensemble des parties prenantes à leur mode de gouvernance : intégration de l’entreprise dans les activités de la collectivité, participation à des projets en partenariat avec les institutions publiques, associations, autres entreprises, syndicats, universités, habitants…
  • Tenant compte des réglementations locales en vigueur.
  • Contribuant aux moyens de l’autorité publique : ressources fiscales, sociales, préservation des patrimoines, production et partage de connaissances.

De bonnes relations entretenues avec les partenaires locaux entraînent des bénéfices mutuels : d’une part pour les locaux via le développement de nouvelles ressources (créations d’emplois, offres de formation et éducatives, amélioration de la qualité de vie des habitants…), et d’autre part pour les entreprises, qui renforcent leur pouvoir de marché et profitent de l’attractivité territoriale impulsée.

 

  • Accompagner les acteurs d’utilité sociale

Au-delà des responsabilités liées à leurs activités propres, les entreprises peuvent apporter des contributions positives à la société, en liant leurs intérêts à l’intérêt général, à une recherche de bien commun. Pour cela, elles peuvent s’engager aux côtés d’acteurs d’utilité sociale, par exemple associatifs, de différentes manières :

  • Dons (matériels, financiers…) et mécénat.
  • Prestations de services.
  • Partage d’expertise ou mécénat de compétences (mise à disposition de collaborateurs, facilitation de leur implication à titre bénévole par des mesures telles que l’aménagement de leur temps de travail ou la mise en place de congés solidaires…).
  • Partenariats pour la creation d’une offre commune.
  • Engagement actif, participation à des initiatives d’intérêt général.

 

La loi Pacte a par ailleurs approfondi la question du rôle social des entreprises, qui peuvent désormais placer leurs activités au service d’une mission sociale ou environnementale en devenant société à mission, mais aussi inscrire une raison d’être et un objet social étendu dans leurs statuts.