Olivia GREGOIRE

Secrétaire d’Etat chargée de l’économie sociale, solidaire et responsable
Secrétaire d’Etat chargée de l’économie sociale, solidaire et responsable

Olivia GREGOIRE

Secrétaire d’Etat chargée de l’économie sociale, solidaire et responsable
Secrétaire d’Etat chargée de l’économie sociale, solidaire et responsable

Biography

Ce triste constat demeure : les personnes en situation de handicap sont deux fois moins employées que les personnes valides. Nous pouvons nous en désoler, nous devons surtout nous mobiliser : lutter tous ensemble pour que l’accès à l’emploi ne soit jamais discriminant, pour que la loi de 2005 soit appliquée partout et pour que les pratiques des entreprises changent. L’inclusion des personnes handicapées dans l’emploi et tout simplement dans la vie quotidienne est notre rôle à tous.

Par mon parcours et mes expériences personnelles, j’ai toujours été engagée sur toutes les questions liées au handicap, à l’inclusion, et à la responsabilité des entreprises dans le changement. Aussi, je suis sincèrement ravie de pouvoir prendre part à cette 10e édition des Dialogues de l’Inclusion et de la RSE, événement rassembleur et fondateur pour travailler collectivement à l’amélioration continue de nos pratiques, notamment en entreprise.

Le premier des combats est celui de la capacité de tous les acteurs économiques à travailler ensemble pour changer de regard sur le handicap. Avoir un travail, cela permet de reprendre pied et de s’émanciper, se libérer du regard de l’autre, et pas seulement financièrement. L’économie sociale et solidaire joue d’ailleurs en ce sens un rôle de premier plan : les entreprises adaptées, les structures de l’insertion par l’activité économique, les ESAT sont aujourd’hui, grâce à la motivation sans faille de leurs dirigeants et grâce au soutien financier de l’Etat, particulièrement pourvoyeuses d’emplois directement fléchés vers les personnes en situation de handicap.

La crise sanitaire a réaffirmé la place de la solidarité  et de la responsabilité collective parmi les valeurs cardinales de notre société. Dans le même temps, c’est toute une génération de travailleurs qui appelle à plus de sens et d’impact : l’ESS pourra constituer un débouché pour ces jeunes, mais les grandes entreprises n’attireront plus non plus les meilleurs talents si elles ne s’engagent pas elles aussi dans une démarche concrète d’impact et d’inclusion. Cette question de sens est celle du bon sens, et celle du sens de l’histoire.

C’est aussi notre responsabilité à nous, femmes et hommes politiques, de donner les voies, les moyens et les gages de plus de diversité dans la société et dans les entreprises. Parlons-en ensemble le 10 mai, mais surtout agissons de façon concertée et concernée pour construire l’après-crise sanitaire sur une pierre angulaire plus inclusive et plus responsable.